Alexandra Muzotte
Bien-être émotionnel - Leadership & Empowerment

Description d'une mission de coaching individuel - Partie 5


Utilisation d'un outil de l'approche narrative - Externalisation du problème

 

Je lui propose alors d’externaliser le problème et de le dessiner si elle est d’accord.

Elle le nomme : il s’agit de « Dragon ». Elle dessine une tache noire en forme de nuage et me dit : « Voilà, c’est lui». Elle le pose alors assez facilement sur une chaise en face d’elle, ce qui lui permet de le sortir d’elle, de faire la différence entre elle et lui, de le personnifier. Elle le visualise hors d’elle. Elle arrive ainsi à poser le fait que « Dragon prend la main quand elle doute, pour appuyer sur le fait qu’elle n’est peut-être pas capable. » Elle pose ces mots et se sent un peu plus légère (ce sont ses mots). 

 

Tout ceci nous permet de mettre en lumière, lors d’une séance suivante, le « sois parfait » qui est aujourd’hui limitant pour elle.

 

J’utilise ici aussi l’externalisation du problème. Et « Jonas, le saboteur » apparaît. Que lui raconte Jonas est la question que je lui pose ensuite : « Je suis en arrêt maladie. Je devrais faire de nombreuses choses à la maison et je n’en fais pas assez (jugement de valeur) ». 

 

À ce moment de la séance, je lui demande : « à combien estimes-tu ton niveau de perfection sur une échelle de 1 à 10 ? » Elle me répond honnêtement, un peu gênée : « > 10, je crois. » Je lui permets grâce à cette échelle de remarquer et de toucher du doigt son degré d’exigence envers elle-même, le jugement dont elle fait preuve envers elle-même.

 

Je continue mon intervention, tout en m’assurant qu’elle se sent bien, et je lui demande qu’elle me donne sa définition de quelqu’un de parfait : « c’est une personne qui fait tout ce qu’il a prévu / fait plus voire au-delà / irréprochable … ». Elle n’a cité que ces 3 points et m’a avoué qu’il y en avait beaucoup d’autres et qu’elle ne trouvait pas les mots pour cela. J’ai fait le choix de ne pas insister sur ce sujet. Elle avait déjà posé de nombreuses choses durant cette séance et je préférais lui laisser le temps de réfléchir dessus ensuite pour en reparler à la séance suivante.

 

Ainsi nous avons mis en lumière que dans sa croyance, Maïa ne fait jamais assez ou jamais assez bien. Elle peut toujours mieux faire. Je lui demande donc de faire une liste de ce qu’elle fait et de ce qu’elle sait faire. La liste comprend une quinzaine d’activités. Elle n’était pas consciente de ça. Cela lui permet, une fois de plus, de visualiser ce qu’elle sait faire et fait. Elle arrive même à me dire et à se dire que, en effet, elle fait de son mieux à chaque instant. 

 

L’identification de Dragon et Jonas nous permet dans la séance suivante de revenir à la demande et à sa clarification.

 

En effet, comme je le disais dans le paragraphe de la partie 2, celle-ci a évolué et est maintenant : « je souhaite écrire ce que j’ai vécu et traversé afin de partager mon expérience et mon vécu dans cette maladie en prenant le recul nécessaire ».

 

Pour cela, elle va débuter par recenser tous les livres écrits sur les Troubles d’Anxiété Généralisée afin de connaître leur nombre en France, quels en sont les auteurs, quel type de livres (essai, autobiographie, nouvelles, poésie, ... ).


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