Alexandra Muzotte
Bien-être émotionnel - Leadership & Empowerment

Description d'une mission de coaching individuel - Partie 4


Lors de la 2ème séance, du fait de son parcours littéraire, je lui pose des questions sur cette envie, ce besoin d’écrire :

  • Est-ce nouveau ? 
  • A-t-il toujours été présent ? 
  • A-t-elle déjà écrit des poèmes, des histoires, … ?
  • D’où est né ce désir d’écriture ?
  • Comment est–il né ?

J’essaie ainsi de clarifier, de mieux comprendre ses envies, ce qui l’anime. 

 

Elle me dit qu’elle a toujours voulu écrire et qu’elle ne s’est jamais vraiment autorisée à avoir ce projet. 

 

Je la questionne à nouveau sur :

    • Qu’est-ce qu’un écrivain pour elle ? 
    • Qu’est-ce qu’un bon livre pour elle ?
    •  

Je me rends à nouveau compte que son niveau d’exigence est très élevé et que ses idées sont assez « arrêtées » du fait de sa culture et de ses centres d’intérêts (art, cinéma, littérature). 

 

Nous mettons en conscience suite à ce questionnement :

 

CROYANCE LIMITANTE : « Si je n’écris pas un livre qui peut prétendre au Goncourt, je n’écris pas ! »

 

CONFRONTATION : « Que penses-tu de tous les livres qui n’ont pas le GONCOURT et qui sont tout de même édités ? » 

 

Elle me dit que la plupart d’entre eux sont de bons romans ou de bons essais.

 

Je m’empresse de reformuler : « Tu es donc d’accord sur le fait que tu viens de me dire que certains livres, même ceux qui n’ont pas le Goncourt, peuvent être de bons livres, que tu as pris du plaisir à les lire ? »

 

Elle se rend déjà compte à cet instant de certains freins qui étaient présents chez elle et de la pression qu’elle se mettait dans son désir d’écrire.

 

Suite à cette première prise de conscience, il était important de la consolider et pour cela de travailler également sur la confiance en soi et sur son degré d’exigence.

 

Nous convenons que pour commencer à écrire, elle ne se mette pas d’objectif de nombre de pages, de plan, ni même de sujet. Mon intention était qu’elle puisse renouer avec l’envie d’écrire, qu’elle se sente libre dans sa créativité, qu’elle laisse aller. 

 

Lors de la séance suivante, je lui ai demandé comment s’étaient passés ces moments qu’elle devait dégager pour elle, pour écrire. Elle me confie qu’elle a eu des difficultés, qu’elle ne s’est pas sentie très à l’aise et qu’elle a même eu de légères angoisses.

 

En moi-même, je me dis que je suis peut-être allée trop vite dans mon intervention, que je n’ai pas été suffisamment à son écoute alors que mon intention première et prépondérante est complètement l’inverse.

 

Néanmoins, je lui demande si elle est d’accord pour me parler de cette angoisse, de ce qu’il s’est passé pour elle lors de cette mise en situation. Elle est d’accord pour axer la séance sur ce thème. Ainsi, elle arrive à m’en parler assez simplement et librement. Elle me dit « avoir du mal à écrire ou peindre quand elle est toute seule ». 


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