Description d'une mission de Coaching individuel - Partie 2
Identification des drivers
Maïa se pose aujourd’hui des questions quant à son avenir professionnel. Elle s’ennuie dans son métier. Et depuis l’apparition de ses angoisses, elle est mal à l’aise. Elle me dit que la pression, le stress, montait parfois et que tout ceci devenait difficilement gérable.
De plus, elle est très exigeante vis-à-vis d’elle-même, ce qui lui ajoutait une pression supplémentaire.
Je me note que je vais devoir tenir compte des drivers (comportements contraignants identifiés par Taibi Kahler en analyse transactionnelle) suivants :
SOIS PARFAIT :
« Le visage sérieux ou même sévère, physiquement tendu, tête haute et regard hautain. Posture droite et rigide, habillement classique et sans défaut.
Cette personne a tendance à pontifier son discours en énumérant des différents points, en s’arrêtant, mettant des parenthèses et des insertions qualifiantes en cours de phrase, pour ensuite la finir. Avec ce comportement, il nourrit l’illusion qu’il fonctionne avec son Adulte, et croit protéger son Enfant vis-à-vis des erreurs que les autres pourraient trouver. » [1]
SOIS FORT :
« Les gestes de fermeture : les bras croisés, les bras autour des genoux, les jambes croisées ou en nœud, le corps et les mains rigides ou les mains s’agrippant au fauteuil, à un meuble ou à un objet. Les expressions vivantes sont rares chez cette personne qui semble avoir un visage froid et sans mouvement (un visage de marbre). Cette personne parlera d’émotions plutôt que de les manifester. Elle n’exprimera que rarement la peur, la tristesse, la colère ou la joie.
Ses expressions courantes sont : il m’est arrivé, je m’en moque, je n’ai pas de commentaires, je me suis senti..., il faut savoir encaisser, il faut tenir bon, il ne faut pas se laisser influencer, etc.
Sa voix est monotone, sans inflexions, dure, sans affection.» [2]
Je dois d’autant plus en tenir compte que, comme je l’explicitais ci-dessus, Maïa est en arrêt maladie depuis plusieurs mois. Elle n’est pas à l’aise avec ça. Elle culpabilise. Elle en arrive même à se dévaloriser. C’est la première fois que ça lui arrive et dans sa famille, un arrêt aussi long n’a jamais existé.
Elle est fatiguée et n’a pas envie de reprendre son métier ou pas de cette façon. Elle s’ennuie dans son quotidien, elle se sent seule.
De plus, compte tenu de l’activité professionnelle de son mari, c’est dur pour elle d’être seule à porter le quotidien, dit-elle.
Elle souhaite que le coaching lui permette de pouvoir s’engager sur une nouvelle voie professionnelle et d’assouvir son besoin / souhait d’écriture. Elle attend du coach de la guider dans sa réflexion et de lui permettre de se reconnecter à ses ressources d’écriture.
[1] Source : Alain CARDON – Vincent LENHARDT - Pierre NICOLAS, L’Analyse Transactionnelle, outil de communication et d’évolution, Chap 11 , Eyrolles, 2004, deuxième édition
[2] Source : Alain CARDON – Vincent LENHARDT - Pierre NICOLAS, L’Analyse Transactionnelle, outil de communication et d’évolution, Chap 11 , Eyrolles, 2004, deuxième édition