Leadership et émotions : et si le fait de ressentir devenait un atout stratégique ?

Alors qu’est ce qui fait que ressentir peut devenir stratégique et peut amener à développer un autre type de leadership ?
Nous en discutons beaucoup dans les espaces que je propose parce que il ne s’agit pas que de "gérer ses émotions" en tant que leader. Ce qui peut s’apparenter à les étouffer, les lisser ou ne pas vouloir "se laisser submerger".
Il s’agit de créer un espace intérieur où les émotions deviennent des indicateurs, des alliées, des capteurs, des boussoles.
Et si ressentir était aussi une compétence ?
Les émotions ou l’intelligence émotionnelle - une écoute et un autre type de responsabilité
Daniel Goleman a défini les cinq piliers de l’intelligence émotionnelle :
- La conscience de soi : reconnaître ses émotions, les nommer, les sentir dans le corps.
- La maîtrise de soi : ne pas réagir à chaud, mais répondre avec discernement.
- La motivation profonde : être en lien avec son "pourquoi", ce qui donne du sens à l’action.
- L’empathie : sentir ce que vit l’autre sans absorber, ni projeter.
- Les compétences relationnelles : construire, ajuster, inspirer sans manipuler.

Ces compétences ne s’apprennent pas que dans les livres.
Elles s’expérimentent, se cultivent.
Elles peuvent même profondément transformer la manière de piloter un projet, une équipe, une trajectoire professionnelle.
Car un leader qui se connaît devient toujours un leader qui inspire.
Être en lien avec soi pour mieux être en lien avec les autres
Le leadership féminin, tel que je le vois et je l'entends consiste finalement à oser une autre posture. Cette posture qui parle d’être au clair, au clair avec soi pour être au clair avec les autres. On peut aussi parler de posture qui reconnaît :
- la puissance de l’intuition,
- la finesse du ressenti,
- l’ancrage de la présence.
Et cela complète parfaitement l’efficacité, la stratégie et la rigueur.
Cela permet de faire moins et mieux, d’agir depuis un espace aligné.
Un espace où :
- les décisions deviennent plus fluides,
- les tensions sont abordées plus tôt,
- la communication devient plus authentique.
Ce que cela change, concrètement

Leadership & les émotions = Lucidité + Humanité + Ancrage
• Ce n’est pas “être trop sensible”.
• Ce n’est pas “laisser l’émotion prendre le dessus”.
C’est choisir de ne plus piloter uniquement depuis la tête.
C’est élargir sa conscience.
C’est ressentir pour ajuster.
C’est écouter pour mieux décider.
Un leadership qui ose dire :
« Là, quelque chose en moi sait. Et je vais l’écouter et l’utiliser. »
Une invitation à revenir à vous
Et si vous aviez la possibilité de savoir quelle est l'émotion qui vous empêche le plus en ce moment ?
Et si vous pouviez déjà identifier s’il y a :
- une émotion qui revient ?
- un signal intérieur que vous ignorez ?
- quelque chose que vous pourriez transformer en capteur puis en boussole ?
Que feriez-vous ? Que mettriez-vous en place dès aujourd'hui ?
Et si à partir de maintenant, vous faisiez de votre émotion… une alliée stratégique ?

Parce que dans un monde incertain, le seul ancrage durable… c’est soi.
Et dans un monde complexe, l’intelligence émotionnelle devient un vrai atout.