S’accepter dans toute sa splendeur — une révolution douce au cœur du leadership

S'accepter, simple ou compliqué ? Qu'est ce que ça signifie pour vous ?
Parce que pour moi, Il y a quelque chose de profondément transformateur à s’accepter.
Pas simplement “s’accepter tel que l’on est” — cette formule que l’on entend souvent — mais s’accepter dans toute sa splendeur.
C’est-à-dire dans tout ce que l’on est.
Ce qui brille, ce qui doute, ce qui rayonne, ce qui a peur.
Ce qui sait.
Ce qui ne sait pas encore.
Ce qui chute parfois.
Et ce qui se relève, encore et encore.
C’est tout un chemin et aussi un acte de courage.
Pourquoi ce sujet aujourd’hui ?
Parce que dans certaines sphères professionnelles, notamment dans les rôles de cadres, dirigeants, managers, on apprend souvent à “tenir”, à “montrer le meilleur”, à “performer”.
Et aussi :
- À porter un masque.
- À se contenir.
- À “gérer”.
Tout ceci qui parait normal, aller de soi, pourtant à quel prix cela se fait-il ?
Vous est-il déjà arrivé de vous sentir en décalage ou de lutter parce que vous voyez bien ce que l'on attend de vous et que vous avez aussi envie d'y répondre ?
Avez-vous déjà observé cette envie de bien faire, de tout faire, .... ?
Avez-vous déjà perçu de la fatigue quant à ses attentes, ses "obligations" parfois ?
Vous êtes-vous déjà senti(e) contraint et en distorsion par rapport à votre humanité. Avez-vous café votre vulnérabilité?
Comment vivez-vous votre singularité?
Parce que S’accepter dans toute sa splendeur, c’est mettre fin à cette " lutte " intérieure.
S’accepter est justement ce qui permet d’évoluer, de continuer à grandir, à agrandir ses zones connues
En effet … s’accepter ne parle pas de renoncement.
C’est une autre voie, une autre posture.
Il ne s'agit ni de baisser les bras, ni de fuir l’exigence.
Il s'agit de :
- Passer de la lutte à l’écoute,
- De la résistance à l’accueil,
- De la pression à la présence,
- Changer le regard pour changer l’élan intérieur.

C’est aussi reconnaître que :
- l’on n’a pas besoin d’être parfait pour être puissant,
- l'on est déjà parfait tel que l'on est,
- l'on est parfait dans son imperfection.
Et qu’il est donc possible de diriger en étant profondément humain.
Et c’est là, exactement là, que naît un autre type de leadership conscient.
Celui qui n’impose pas, celui qui inspire.
Celui qui ne sur-joue pas, celui qui rayonne.
Celui qui ne cherche pas à être quelqu’un d’autre, celui qui assume tout ce qu’il est.
S'accepter dans toute sa splendeur

Ce que j’entends par “splendeur”
Le mot peut vous sembler fort. Je l'ai choisi avec soin.
Car cette splendeur dont je parle n’a rien à voir avec l’ego, l’image ou la mise en scène.
Cette splendeur est une splendeur intérieure, faite d'ombre et de lumière, de forces et de fragilités, de mouvements et de silences.
C’est notre humanité incarnée, vivante, complexe, imparfaite.
Celle qui ressent.
Celle qui doute.
Celle qui crée.
Celle qui aime.
Et c’est précisément cette splendeur qui parle d’accueillir et d'embrasser ses ombres pour mieux faire jaillir sa lumière.
Ses parts d’ombre : Celles que l’on cache, que l’on juge, que l’on croit incompatibles avec un épanouissement, un rôle de leader.
Et pourtant…
Ce sont souvent ses zones blessées qui contiennent les plus grandes forces.
C’est parce que j’ai connu le doute que je peux aujourd’hui accompagner d’autres personnes à retrouver leur clarté.
C’est parce que j’ai traversé des tempêtes que je sais reconnaître le calme intérieur.
C’est parce que j’ai osé regarder mes ombres que je peux offrir cet espace transformateur aux autres.
S’accepter ne veut pas dire tout accepter
Ce que " S’accepter dans toute sa splendeur " n’est pas :
- Ce n'est pas renoncer à évoluer,
- Ce n’est pas se complaire, ni se résigner,
C’est changer de regard, de point de départ.
- Ce n’est plus “je dois corriger quelque chose chez moi pour mériter ma place”.
- C’est : “ je suis là, j'ai ma place et je sais qui je suis, je peux être de manière juste”.

- Ce n’est plus “je dois cacher mes doutes”.
- C’est : “je peux les regarder et en faire des ressources”.
- Ce n’est plus “je suis trop…” ou “pas assez…”.
- C’est : “je suis. Et c’est déjà merveilleux.”
Un leadership plus conscient, plus libre, plus vivant
Quand un·e leader commence à s'accepter dans toute sa splendeur et finit par s’accepter dans toute sa splendeur, il se passe quelque chose.
Cela se sent, cela se perçoit, cela se voit.
Son allure change.
Sa voix se pose.
Sa présence devient tranquille et forte à la fois.
Vous n’a plus besoin de convaincre. Vous êtes.
Vous n’avez plus besoin de tout contrôler. Vous écoutez, décidez, ajustez.
Et surtout, vous offrez l'opportunité aux autres, vous créez une permission implicite pour eux :
--> vous pouvez vous aussi vous accepter dans toute votre splendeur tel le bel humain que vous êtes déjà. Avec vos idées, vos émotions, vos vulnérabilités.
Nous parlons d’une culture de sécurité psychologique.
Et de relations professionnelles plus vraies, plus puissantes, plus durables.
Concrètement, qu’est-ce que cela peut changer ?

S'accepter dans toute sa splendeur, c’est :
- Ne plus lutter contre soi, et se mettre à l’écoute de soi,
- Cesser de courir après une version idéalisée de soi, et accepter pleinement ce que l’on est déjà,
- Développer une nouvelle clarté, une clarté intérieure qui permet de prendre des décisions plus justes, plus alignées,
- Accueillir les émotions comme des signaux, des indicateurs non des obstacles,
- Transformer le doute en questions, la fatigue en message, le silence en puissance.
Et c’est possible.
Je le vois chaque jour dans mes accompagnements.
Quand un cadre, un manager ou une dirigeante arrête de se juger, tout s’ouvre : de nouvelles perceptions, de nouvelles relations, de nouvelles directions.
Une révolution douce
Ce que je propose est doux, intense et audacieux.
Et c'est un mouvement qui commence par soi.
- Par un choix de présence,
- Par un choix de bienveillance non négociable envers soi-même,
- Par un choix d’engagement.
Et si, demain, nos entreprises regorgeaient de femmes et d'hommes, de leaders, qui n’ont plus besoin de prouver, parce qu'ils se connaissent, ils savent qui ils sont, parce qu’ils sont tout simplement ?
Et si nos collectifs se construisaient sur ce nouveau paradigme ?
Et si la vulnérabilité devenait un terrain de confiance, et non un risque ?
Et vous, où en êtes-vous de votre propre splendeur ?
Et si vous n'aviez pas à :
- “faire plus”, mais juste être autrement,
- changer qui vous êtes, mais à vous retrouver.
Et si vous vous offriez ce regard doux sur vous-même ?
Et si vous aviez juste à vous rencontrer ?
Et s'il s'agissait simplement de se réconcilier avec vous et avec votre splendeur ?
- Est-ce que vous vous autorisez à l’embrasser ?
- À la montrer ? À l’habiter ?
- Où y a-t-il encore des parties de vous que vous tenez à distance ?


Et si, à partir de maintenant, vous commenciez par l'accueillir ?
- Juste un peu,
- Juste pour voir,
- Juste pour sentir ce que ça change.
Parce que tout part de soi. Et tout parle de soi.
Et parce qu’un leadership authentique commence toujours par une rencontre intérieure.