Alexandra Astrid Muzotte
Connaissance de soi
Mindset, Leadership & Empowerment

Leadership au féminin : s’autoriser à être


 

Pendant des années, en tant que femme je me suis adaptée à des modèles qui, avec le recul, ne parlaient pas complètement de moi.

Ces modèles étaient souvent construits sur des normes masculines de performance et de rationalité.

 

Ainsi, celles qui avaient de l’ambition et qui voulaient réussir ont appris à faire “comme si” :

  • comme si tout allait bien,
  • comme si elles ne doutaient jamais,
  • comme si elles n’avaient pas besoin d’aide,
  • comme si émotions et intuition n’avaient pas leur place dans leur monde professionnel.

Aujourd’hui, il semblerait que ces modèles montrent leurs limites.

Notamment chez les femmes qui, pour certaines, après 15 ou 20 ans de carrière, se posent cette question essentielle : "Et moi, où suis-je dans tout cela ?"

Car ce qui les amène à se questionner ressemble à pour elles à de la dissonance subtile qui s’est installée sans qu’elles y prêtes réellement attention entre ce qu’elles vivent à l’extérieur… et ce qu’elles ressentent à l’intérieur. 

Ce que leur cœur murmure en silence : “Je ne me sens plus vraiment à l’aise… Est-ce encore pour moi, suis-je à ma  place ?

Pourtant elles ont :

  • coché les cases, 
  • pris des responsabilités, 
  • prouvé,
  • porté,
  • tenu.

Et elles ont aimé ça. Elles ont beaucoup appris, elles se sont dépassées, challengées.

Cependant aujourd’hui, elles ont de plus en plus de difficultés à jouer un rôle.

Elles ressentent une légère fatigue, parfois une lassitude d’avoir trop joué un rôle, trop contenu, trop tenu. 

Elles veulent retrouver du sens, continuer à s’épanouir, à progresser.

Elles souhaitent toujours diriger, manager, se développer mais sans s’épuiser ni se renier.

Et pour cela, l’étape incontournable est Revenir à soi. 

Non pas pour fuir ou se couper du monde, pour mieux y revenir : Entière, présente, alignée.

Et si cela commençait par une simple autorisation

S’autoriser.

Un mot simple qui dit beaucoup.

Un levier de transformation.

  • S’autoriser à être là, pleinement,
  • S’autoriser à dire non, à poser des limites sans se justifier,
  • S’autoriser à prendre la parole, demander, être vue, entendue, reconnue,
  • S’autoriser à faire autrement, à être autrement, 
  • S’autoriser à réussir selon ses propres règles, S’autoriser à ne pas être parfaite,
  • S’autoriser à dire : je ne sais pas. Je doute. J’ai besoin.

Parce que oui, on peut diriger avec une voix calme.

  • On peut inspirer sans crier.
  • On peut être à la fois exigeante et profondément humaine.
  • On peut parler d’émotions sans perdre en crédibilité.
  • On peut montrer sa vulnérabilité et garder sa légitimité.

 

Encore faut-il retrouver la confiance de s’autoriser tout cela.

Car s’autoriser, c’est se rappeler qu’on n’a pas à devenir quelqu’un d’autre.

On a juste à revenir à celle qu’on est déjà, sous les couches des devoirs, des peurs, des “il faut”.

La confiance en soi: cette relation qui se cultive

Souvent, selon son histoire, ses références, ses modèles, on pense que la confiance en soi est innée, ou réservée à quelques personnalités affirmées.

Cependant, la confiance, ça se construit.

Ça s’apprend.

Ça se nourrit.

Pour une personne qui a été éprouvée dans sa confiance, le premier pas serait de prendre du recul et de regarder dans quelles parties de sa vie cela se passe bien.

Puis une écoute de soi, une reconnaissance de ce que :

  • l’on ressent, 
  • l’on sait, 
  • l’on a déjà traversé.

Car pour se faire confiance, encore faut-il se connaître en « surface » et aussi en profondeur, c’est à dire à la fois dans : 

  • ses forces, ses élans, ses freins, ses besoins, 
  • et ses peurs, ses doutes, ses contradictions.

L’émotion, le corps et l’intuition

Retrouver sa propre voix en :

  • passant par le corps, l’intelligence émotionnelle, la perception fine des situations,
  • faisant de sa sensibilité une force
  • ne cachant plus ses émotions, parce que l’on a appris à les traverser, à les lire, à s’en servir comme des indicateurs.  

Parce qu’avant même de savoir, on ressent.

Avant même de décider, le corps parle.

Et quand on réapprend à l’écouter, c’est comme retrouver une boussole oubliée.

De ce façon vous êtes aligné (e) avec vos valeurs, avec votre vision, avec votre rythme.

  1. Le mental : clarifier ses pensées, ses objectifs, ses croyances limitantes.
  2. Le corps : retrouver l’ancrage, le ressenti, la capacité à agir depuis un espace apaisé.
  3. L’intelligence émotionnelle: accueillir ses émotions, comprendre ses élans, développer l’intelligence relationnelle.
  4. L’intuition : savoir faire confiance à sa petite voix

Ce chemin vise à révéler ce qui est déjà là, et parfois enfoui sous des couches d’habitudes, de conditionnements, de loyautés invisibles.

Vous pouvez ainsi par la suite expérimenter et déployer un leadership vivant, qui accepte les zones d’ombre, les ajustements, les transitions

Ce que j’observe chez certaines femmes notamment chez les femmes sensibles et engagées

Lorsque ces femmes osent faire ce chemin vers elles-mêmes…
Lorsqu’elles s’autorisent à ralentir pour mieux écouter, à poser un nouveau cadre, à se remettre au centre…
Quelque chose se transforme profondément.

Elles ne cherchent plus à prouver.
Elles apprennent à habiter leur posture.
Elles retrouvent du pouvoir d’agir, de décider, de dire.
Elles redéfinissent le succès selon leurs propres termes.

Et surtout, elles retrouvent une joie d’être, une légèreté, une justesse.

Et si le vrai luxe, c’était d’incarner un leadership aligné ?

Dans un monde qui court, s’agite et exige, il y a une posture qui devient rare, précieuse, essentielle :
Celle de la femme qui ne se trahit plus.
Qui n’a plus besoin de rentrer dans des cases.
Qui ne confond plus excellence et sur-adaptation.

C’est une femme qui ose ralentir pour mieux sentir.
Qui choisit le sens plutôt que la seule urgence.
Qui cultive la clarté, plutôt que le contrôle.
Et qui, en cela, devient un véritable point d’ancrage dans la tempête.

Parce qu’une femme leader n’a pas à choisir entre ambition et humanité

Elle peut être :

  • exigeante et douce,
  • visionnaire et vulnérable,
  • ancrée et inspirante.

Elle peut prendre des décisions complexes tout en écoutant son rythme intérieur.

Tout cela suppose un acte fort : s’autoriser.

 

  • S’autoriser à être vue.
  • S’autoriser à ralentir.
  • S’autoriser à dire non.
  • S’autoriser à être pleinement elle, sans masque ni sur-adaptation.

Et l'on ne parle pas de luxe, on parle de nécessité.

3 Astuces pour revenir à soi et être dans son leadership

1. Pratiquer le “scan intérieur”

Chaque jour, prendre 2 minutes pour fermer les yeux et se demander :

“Qu’est-ce que je ressens ? Et de quoi j’ai besoin maintenant ?”

Cela peut paraître simple.

C’est pourtant un acte de souveraineté. Parce que le corps sait toujours avant la tête.

2. Se créer un “espace non négociable”

Choisir un moment dans la semaine, même court, où rien ne doit être justifié.

Un espace pour écrire, marcher, danser, ou juste ne rien faire.

Un moment à soi. Vraiment.

C’est là que renaît la puissance, sa puissance.

3. Prendre conscience de ses micro-censures

Observez ces petits moments où vous : baissez la voix, adoucissez un mot, changez d’avis, évitez un silence. Et demandez-vous : “Qu’est-ce que je ne m’autorise pas ici ?” Parce que derrière cette retenue se cache souvent un pouvoir.

Alors, et vous, à quoi ne vous autorisez-vous pas (encore) ?

Beaucoup de femmes se posent ces questions, parfois à voix basse :

  • Puis-je vraiment assumer mes ambitions sans me sentir jugée ?
  • Est-ce que je dois encore faire mes preuves pour mériter ma place ?
  • Est-ce que je peux ralentir, souffler, sans perdre en crédibilité ?
  • Suis-je légitime à faire autrement ?  

Ce sont toutes des questions qui parlent de confiance.

Pas d'une confiance artificielle qui masque les doutes, d'une confiance enracinée, qui prend racine dans la connaissance de soi, l’acceptation, et l’ancrage.

Or les études sont formelles : les entreprises les plus diverses dans leurs effectifs sont plus résilientes, plus innovantes et plus performantes.

Pourquoi ?

Parce qu’elles savent écouter des voix plurielles, intégrer des approches nouvelles, et développer une intelligence collective.

Et les femmes leaders qui s’autorisent à être pleinement elles-mêmes — sensibles, stratégiques, intuitives, visionnaires — deviennent alors des catalyseurs de transformation.

 

Si ces mots résonnent, c’est peut-être que vous êtes à ce carrefour.

Celui où l’on n’a plus envie de lutter, celui où on a envie de construire autrement.

Celui où l’on ne veut plus simplement réussir… celui où on veut s’accomplir.

Très bientôt, j’ouvre un espace pour explorer tout cela ensemble.

Un chemin de reconnexion, un programme d’accompagnement, pour retrouver cette version de vous :

  • claire,
  • libre,
  • puissante,
  • profondément vivante.

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