Et si vous n’aviez pas à choisir entre puissance et douceur ?
Avez vous cru comme moi pendant des années, que pour réussir, il fallait s’endurcir ?
Avez-vous pensé comme moi qu’il fallait choisir ?
Voire qu’il fallait mettre son armure, taire ses émotions, ne pas trop déranger et surtout… être un leader que c’était une des conditions pour :
- être prise au sérieux,
- être crédible,
- se faire une place.
Qu'il fait donc :
- Être forte ou sensible.
- Assumer sa puissance ou rester douce pour ne pas déranger.
- Être leader ou être humaine.
Alors, beaucoup d’entre nous ont appris à :
- performer,
- cadrer,
- contrôler,
- se couper d’une partie d’elles-mêmes pour être « efficaces ».
Et ça a marché. Un temps. Longtemps.
Et puis j’ai compris.
Ce n’est pas un choix.
C’est une réconciliation.
La puissance sans conscience peut écraser.
La douceur sans cadre peut s’effacer.
Ensemble, elles créent un leadership profond, incarné, inspirant.
- Un leadership qui ne copie pas les anciens modèles pour exister.
- Un leadership qui accueille l’émotion, la vulnérabilité, la nuance.
- Un leadership qui transforme sans dominer.
Qui ouvre l’espace, plutôt que de le prendre.
Et si on arrêtait de choisir ?
Pendant longtemps, beaucoup d’entre nous ont appris à :
- performer,
- cadrer,
- contrôler,
- se couper d’une partie d’elles-mêmes pour être “efficaces”.
Et ça a fonctionné. Ça a même très bien fonctionné.. Un temps. Parfois longtemps.
Y a-t-il eu un prix à cela ? Et quel a-t-il été, pour elles, pour nous ?
Il s'agit de femmes brillantes, compétentes, engagées, sensibles… et aussi fatiguées même si elles ne le sentent pas toujours.
Parfois, ce n’est pas le “faire” qui épuise.
C’est tout ce qu’on garde à l’intérieur, sans le dire, sans le déposer.
Ce n’est pas non plus un manque de compétences.
C’est un trop-plein de charge invisible, porté en silence depuis trop longtemps.
Ce n’est pas qu’elles ne savent pas faire.
C’est qu’elles s’oublient, parfois, en voulant trop bien faire.
Agir moins. Aligner plus. Impacter autrement.
Aujourd’hui, ce qui fatigue parfois épuise ce n’est pas l’action, c’est la déconnexion.
Pas de leurs compétences – elles sont là, solides.
Mais de leur corps, de leurs besoins, de leur rythme naturel.
De ce qu’elles ressentent vraiment derrière le rôle, derrière la posture.
Elles avancent, elles tiennent, elles orchestrent… sans toujours avoir l’espace pour revenir à l’essentiel : elles-mêmes.
Ce n’est pas un problème de performance.
C’est une absence de :
- permission,
- respiration,
- relâchement,
D’oser dire : “Je veux faire autrement.”
Et c’est là que commence un autre type de leadership :
- Celui qui ne fait pas plus, mais qui choisit mieux.
- Celui qui ne s’adapte pas à tout, mais s’aligne enfin avec soi.
Et si votre force était dans ce que vous avez appris à cacher ?
Je le vois chaque semaine :
Des femmes puissantes, organisées, brillantes…
… qui doutent encore de leur légitimité.
… qui s’excusent d’être sensibles, intuitives, humaines.
… qui se sentent à l’étroit dans un modèle de leadership trop rigide.
Elles pensent qu’elles sont “trop” ou “pas assez”.
Trop sensibles. Pas assez affirmées.
Trop empathiques. Pas assez stratégiques.
Et si vous étiez exactement à votre place ?
Et si ce que vous croyez être votre vulnérabilité était justement une de vos forces ?
Et si la clé était de vous autoriser à réconcilier ce que vous avez appris à séparer ?
Réconcilier son leadership, ça commence par soi
Pour toutes ces femmes dirigeantes, managers, entrepreneures ou en transition, qui veulent plus qu’un poste. En effet, elles veulent :
- du sens.
- se reconnecter à leur puissance tranquille.
- créer autrement, sans se couper de leurs valeurs essentielles et non négociables.
Et pour cela elles commencent souvent par un travail intérieur :
- Identifier les masques qu’on porte encore.
- Comprendre les loyautés invisibles.
- Nettoyer les croyances sur la réussite, le pouvoir, la place des femmes.
- Se réconcilier avec sa voix, son rythme, sa vision.
- Redéfinir les règles du jeu… pour soi.
Le leadership féminin n’est pas une copie du leadership masculin
Il ne s’agit pas de féminiser le pouvoir à coup de fleurs et de bienveillance en surface.
Il s’agit de reconnaître la valeur stratégique de qualités souvent sous-estimées :
- L’écoute,
- L’empathie,
- La capacité à ressentir et anticiper,
- L’intelligence émotionnelle,
- La lucidité relationnelle,
- La prise en compte du vivant, du long terme.
Ces qualités ne sont pas faibles.
- Elles sont visionnaires,
- Elles permettent de créer des environnements de travail plus durables, plus performants, plus vivants.
Un témoignage que je n’oublierai jamais
Une dirigeante que j’ai accompagnée pendant 6 mois m’a dit un jour :
“Je pensais que je devais choisir : soit je menais, soit je restais fidèle à qui je suis.
Aujourd’hui, je me sens plus leader que jamais.
Et je suis aussi plus libre, plus sereine, plus vivante.
Et ça se voit : mes équipes sont plus autonomes, plus engagées.
Je n’ai pas lâché mon pouvoir. Je l’ai changé de forme.”
C’est ça, la révolution silencieuse.
Celle d’un leadership plus incarné. Plus fluide. Plus ancré.
Et vous ?
Et si, au fond, ce que vous appelez “fragilité” était simplement un appel à revenir à vous ?
- À ce qui est juste.
- À ce qui est vivant.
- À ce qui a trop longtemps été mis de côté.
Il n’y a rien à prouver.
Rien à forcer.
Seulement un pas à faire. Un pas vers vous.
Si ce texte a résonné, c’est peut-être qu’une part de vous est prête.
Pas à en faire plus.
Juste à faire autrement.
Pas à devenir quelqu’un d’autre. A revenir à ce que vous êtes déjà.
Un message, une conversation, un souffle.
Peut-être que ce sera le début d’un vrai recentrage.
Ou juste un moment pour respirer.
Si vous sentez que c’est le bon moment. Ecrivez "Connexion".
