Alexandra Muzotte
Empowerment au féminin

Description d'une mission de coaching individuel - Partie 7 - Conclusion

05 Déc 2022 Alexandra Muzotte Coaching

    1. Conclusion

Cette mission, même si elle n’est pour le moment pas encore terminée, m’aura permis de prendre conscience que la posture est primordiale pour le coach. En effet, travaillant avec l’humain, il est plus que nécessaire de se connaître soi-même, de connaître ses limites (ce que je suis prête à accepter, ce que je ne sais pas faire, ce que je ne peux pas faire). Le coaché nous fait confiance, il se livre, c’est au coach de poser le cadre, de rassurer, de guider.

J’ai expérimenté durant ce coaching que la demande initiale peut évoluer au fil des séances. Il est donc important de la poser et de la clarifier. Grâce à l’alliance établie entre Maïa et moi, et également parce que cela s’est présenté lors de séances, j’ai pu utiliser l’externalisation du problème, un outil très puissant. Maïa a pu ainsi poser des mots sur des ressentis et même les baptiser. Elle me dira par la suite que lorsque Dragon ou Jonas se manifestent, elle les reconnait désormais et peut ainsi mieux se distancier.

Le rythme et les protections sont des points clés pour moi. Il me parait essentiel de permettre au coaché de se sentir libre et accueilli dans ce qu’il est et ce qu’il ressent.

Retour de Maïa suite à une séance : « Guidage bienveillant, entonnoir, je me suis laissée faire car je me sentais tenue et les validations et reformulations jalonnent le chemin ».

 

Mes points de vigilance déjà identifiés : 

Le coach doit être complètement disponible pour le coaché. À une ou deux reprises, j’étais un peu fatiguée et la séance de coaching s’en est ressentie. J’étais moins présente, moins pertinente. L’écologie du coach est à prendre en compte avant chaque séance afin de garantir l’écologie du coaché. D’autant que je dois être très vigilante à maintenir une protection afin de permettre à Maïa de continuer sa réflexion et son avancée ainsi qu’à ne pas « tomber » dans la thérapie, la frontière étant tout de même parfois mince. Pour cela, j’ai gardé et je garde en mémoire la demande qui a été posée et validée entre Maïa et moi-même en début de coaching. 

Je pose encore des questions du type « est-ce » et « pourquoi ». Ces questions permettent parfois d’avancer dans le sens où certaines hypothèses sont écartées.

La supervision (quel qu’en soit le type) est indispensable dans ce métier. Étant moi-même accompagnée, j’ai pu, me semble-t-il, réajuster les choses à la séance suivante quand je me sentais en difficulté lors d’une séance, la maladresse pouvant parfois prendre le pas sur la délicatesse.

 

Compte tenu que ce coaching est en phase de consolidation, je ne peux complètement vous en dire plus au moment de la rédaction de ce mémoire. Néanmoins, grâce à cette mission, mon questionnement m’a conduite à découvrir et à clarifier certains côtés de la posture du coach, et notamment que cette posture de délicatesse est primordiale. En effet, elle permet de pouvoir avancer assez rapidement dans le processus, en douceur, même lors de confrontation, tout en tenant compte du rythme du coaché, deuxième élément fondamental pour moi. 


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